Bonsoir,
Après une bien longue parenthèse, notre blog revient à la surface.
Nouvel élan?
La suite en attestera.
Le plus grand des hasards vous aura peut-être conduit à le consulter ces derniers jours.
Ou ces dernières heures!
Après la distribution d'un bulletin d'information...dans les quartiers de la bastide.
Ces premiers contacts furent des plus sympathiques.
Merci à celles et ceux, nombreux, qui ont nous ouvert leur porte et leur coeur.
Il est bien tard...la nuit reprend ses droits.
Qu'elle vous soit douce et agréable.
à très bientôt.

Plus de 250 000 citoyens-internautes se sont déjà donnés rendez-vous via Facebook pour un apéritif géant le 6 mai 2012.
Pour fêter le départ de Nicolas Sarkozy !
Tout monde le dit aujourd’hui : "Ce n’est plus possible".
Or malheureusement si, c’est possible. Nous pouvons vivre en 2012 le cauchemar : cinq ans de plus accordés à Nicolas Sarkozy pour achever de détruire les services publics, de supprimer les acquis sociaux et de démanteler l’autorité de l’Etat, privatisé ou livré à la volonté des plus riches.

Par rapport aux Etats généraux de 1789, si le clergé s’est fait aujourd’hui discret, la noblesse, elle, a repris ses privilèges au profit des plus riches. Quant au tiers-état il était "tout", il n’est plus grand-chose aujourd’hui.
L’éducation qui était "nationale" est rétrécie.
La santé qui était "publique" est abandonnée.
La police qui doit assurer la sécurité est diminuée.
La justice qui doit garantir la liberté est injuriée ou asservie.
L’action extérieure de la France et sa diplomatie sont cassées.
Des préfets s’associent pour défendre le caractère républicain de leurs fonctions.
Des CRS font la grève de la faim pour pouvoir protéger Marseille.
Dans le même temps, l’armée française se bat depuis dix ans en Afghanistan sous l’autorité des américains.
A-t-elle, dans le même temps tous les moyens nécessaires pour assurer la protection de nos ressortissants à l’étranger contre les prises d’otages ?

Ce niveau de dégradation de l’autorité et de l’image de l’Etat interpelle et inquiète.
Tout comme l’hypothèse insupportable de réélection de Nicolas Sarkozy.
Aujourd'hui, déjà, nos catégories les plus défavorisées n’en peuvent plus de souffrances et de peur de l’autre.
L’injustice sociale a atteint la caricature. Elle reçoit cependant le soutien du chef de l’Etat qui cautionne et impose la volonté de la nouvelle Noblesse : les très riches personnalités de son "premier cercle" et la toute puissance de la finance mondialisée.
Aujourd’hui, la république est en danger parce que le peuple n’est plus souverain.
C’est l’argent qui est roi et souverain.
Si la légitimité du suffrage universel lui était redonnée, Nicolas Sarkozy aurait cinq ans de plus pour terminer son travail de démolition des services publics, des acquis sociaux et des libertés.

Il faut rendre possible en 2012 le "nouveau printemps" de la république.
Le peuple veut retrouver la fierté de son histoire, de la richesse de sa diversité et de ses valeurs républicaines.
Il veut se reconnaître à nouveau dans une France qui ne sera plus fracturée et divisée par le pouvoir.
Le gouvernement ne doit plus naviguer au hasard des faits divers les plus sordides qu’il exploite le jour même à la télévision pour créer la psychose, la peur de l’autre, surtout s’il est jeune ou d’origine maghrébine.
Les Français veulent une nation juste, solidaire, réconciliée avec elle-même et rassemblée.
Celles et ceux qui ont connu la victoire des "forces de la jeunesse et du travail" en 1981 avec François Mitterrand...
...celles et ceux qui ne veulent pas en "reprendre" pour cinq ans...
...ont le devoir de rendre à la Nation sa dignité et la force de l’espérance.

Vous avez certainement vu cette publicité qui vante les mérites d'une boisson chaude: "Voudriez-vous dormir avec un éléphant?"
Mais quel lien pourrions-nous avoir entre la diplomatie française et un éléphant...
Et bien l'éléphant justement....
Attention: faisons immédiatement une mise au point.
Il n'y aura dans mes propos aucune allusion au physique des personnes et il ne saurait y avoir aucune comparaison entre la robuste constitution de ce sympathique pachyderme et toute personne officiant au sommet de la diplomatie française.
Nous nous cantonnerons à mettre en avant l'aspect maladroit et parfois dangereux que peut avoir cet imposant animal à se mouvoir dans un environnement délicat (d'où le syndrome de l'éléphant dans le magasin de porcelaine!!!)

DIPLOMATIE: lisons ensemble la définition que nous donne Wikipédia :

La diplomatie est la conduite de négociations entre les personnes, les groupes ou les nations en réglant un problème sans violence. Utilisée formellement, elle se rapporte habituellement à la diplomatie internationale, la conduite des relations internationales par l’entremise (habituellement) de diplomates professionnels.

Une distinction importante existe entre la diplomatie et la politique étrangère, même si elles sont étroitement liées, complémentaires et indispensables l’une à l’autre.

La politique étrangère correspond aux choix stratégiques et politiques des plus hautes autorités de l’État.
En France, elle relève du chef de l’État, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères et européennes.

La diplomatie est la mise en œuvre de la politique étrangère par l’intermédiaire des diplomates.

Or si nous regardons de plus près ce qu'on appelle "l'affaire Cassez", ce qui aurait pu se régler en catimini avec des diplomates pétris de diplomatie en est arrivé à un véritable fiasco parce qu'en haut lieu on a voulu régler çà à la mode éléphant :
             un coup de trompe par ci, un tic d'épaule par là...
et voyez un peu ce qu'il est advenu du magasin de porcelaine de Florence Cassez. 60 ans à tirer dans un cul de basse fosse mexicaine, car avec les dernières rodomontades de nos matamores spécialistes des affaires étranges, c'est pas la cellule VIP de la Prison de la Santé qui l'attend.
En d'autres temps, un certain Bertrand Cantat qui avait allègrement et ouvertement trucidé sa copine dans un palace lituanien, s'est quand même vite retrouvé à la maison...et ceci sans que l'état lituanien s'en soit trouvé floué dans sa souveraineté. Preuve que quand on veut..on peut... Ou autrement dit.. quand on sait faire...

Relisons la définition de la diplomatie et méditons la différence entre la politique étrangère et la diplomatie...

Et puis je vais pas résister au plaisir de gloser sur sur cette nouvelle, entendue ce matin sur France Inter.
Un professeur du lycée français du Caire a voulu participer aux manifestations anti-Moubarak et apporter son soutien au peuple égyptien. Fort des déclarations de notre ministre des affaires étranges sur l'exportation vers les pays en voie de liberté de notre savoir faire en terme de répression et de maintien de l'ordre il a décidé d'apporter au peuple égyptien la pertinence des slogans bien rodés cet automne lors des manifs contre la réforme des retraites.
Ainsi, au coté de ses amis égyptiens brandissant les pancartes "Dégage" que nous avons tous vu à la télé, il brandissait un slogan bien de chez nous "Casse-toi pauv' con".
Pris en photo par la presse égyptienne et intégrée certainement à la revue de presse adressé par l'ambassadeur (diplomate professionnel) au responsable de la politique étrangère française (voir Wikipédia), le résultat ne s'est pas fait attendre.
Ledit professeur s'est vu imposer un blâme, privé d'enseigner et aurait été rapatrié d'office en France.
Gageons que ce doit être à bord d'un jet spécial de la compagnie aérienne privée MAM-Airways qui a déjà tant fait pour la révolution tunisienne.

Forts de notre enracinement local et des premières réactions à notre initiative politique, nous commenterons de temps à autre l'actualité locale.
Nous n'entendons pas remplacer les indispensables médias locaux. La démocratie locale en souffrirait.
Juste extrapoler en fonction de l'évènement ou de l'humeur du jour.
Et bien entendu en toute subjectivité militante...
On commence aujourd'hui.

Des vœux comme s'il en pleuvait...
Au tout début de l'année, les vœux de différentes personnalités ont fait la une (pour ceux d'en haut) ou quelques lignes dans les pages intérieures (pour nos édiles locaux). Rien de surprenant, l'usage est convenu.
Et le message de circonstance : banal de chez banal.
Oui mais, mon cher monsieur (ou madame, soyons politiquement corrects !!!), quand on a bien peu à dire, il est important de le faire savoir.
Par exemple, pour alimenter les deux, trois ou quatre éditions à venir, le correspondant court inlassablement d'un vin d'honneur à un autre pour recueillir les souhaits de santé, de félicité et de prospérité. C'est déjà ça...
Pour connaitre les projets de l'année à venir, on attendra bien une année de plus.
La convivialité et la bonne harmonie auront été mises en avant lors de ces cérémonies très consensuelles. Mais, on nous aura dissimulé  les fâcheries, bouderies et prises de tête toujours présentes dans les meilleures familles.

Entendu récemment autour d'un zinc de la place centrale :
"Ils ont d'abord  beaucoup critiqué. Après ils ont fait des promesses à tire-larigot.
Et maintenant ils sont tout content. Ce sont peut-être les rares.
Nous on  rigole moins.. Un jour Il faudra  se farcir la douloureuse !!!"

Dans quelques heures, on fêtera la Saint-Valentin.
Chacun(e) à sa façon et selon l'intensité de ses sentiments.
Dans un cadre plus général, plus local, interrogeons-nous :
- En fonctions depuis trois ans (le temps passe...), comment la droite municipale va-t-elle témoigner son attachement aux rabastenais ? Parce que, jusqu'ici...
D'ailleurs, s'aiment-ils vraiment, entre eux, au sein du conseil municipal ?
Plutôt le désamour ? Si réel, si fort, qu'il ne serait plus un secret pour l'opinion publique.
- En fonctions depuis trois ans (le temps passe...), comment le président UMP de la communauté de communes Adour-Rustan-Arros va-t-il témoigner son attachement aux populations du territoire communautaire ? Parce que, jusqu'ici...
D'ailleurs, s'aiment-ils vraiment, entre eux, au sein du conseil communautaire ?
Il est des alliances !!!
- En fonctions depuis trois ans (le temps passe...), comment le conseiller général du canton de Rabastens de Bigorre va-t-il témoigner son attachement aux populations du canton ? Parce que, jusqu'ici...
Il est des promesses !!!
Et les sentiments des rabastenais, des populations de la communauté de communes et du canton de Rabastens de Bigorre?
Quels sont-ils aujourd'hui envers ceux qui les représentent ???

Communiqué du Parti Socialiste des Hautes-Pyrénées...

Après s'être attaqué plusieurs fois aux services publics (la Poste, l’Hôpital, la Justice pour ne citer que quelques cibles), l’école est désormais le terrain sur lequel ce gouvernement veut accélérer la politique du chiffre.
Il ne se passe pas un jour sans que nos journaux ne rendent compte de plusieurs manifestations de parents d’élèves qui s’opposent partout à cette politique strictement comptable.
Si l’efficacité de l’école n’est pas qu’une affaire de moyens, elle ne peut faire face à ses missions quand l’état lui en laisse toujours moins pour fonctionner.

Le Parti Socialiste, fermement opposé aux choix scolaires actuels, a préparé un ensemble de propositions pour changer radicalement d’organisation globale du système et prendre réellement en charge la réussite des élèves. Dans cet ensemble on peut par exemple citer :
- Dès 2 ans, le choix pour les parents, entre des solutions de garde collective et l’école maternelle ; école rendue obligatoire à partir de 3 ans.
- En primaire, une nouvelle organisation de la semaine sur 5 jours et de la journée. Journée mieux partagée entre travail, activités sportives et éducatives et intégrant le travail personnel.
- Pour l’entrée au collège, la mise en place de parcours personnalisés et un renforcement du rôle du professeur principal.
- Au lycée, la mise en place d’un service public d’orientation de proximité dans les régions.

Parce qu’il partage les préoccupations des parents d’élèves pour l’avenir de leurs enfants et qu’il est préoccupé du sort des personnels de l’Éducation Nationale, le Parti Socialiste soutient les revendications locales et l’appel du collectif “l’école est notre avenir” à la journée nationale d’action du samedi 19 mars prochain.

La cata à l'UMP !!!

Les observateurs les plus éclairés du microcosme vicquois n'en reviennent pas.
Son arrivée, il y a trois ans sur le devant de la scène, lui ouvrait un grand avenir.
Il ne visait que le haut à droite de l'affiche électorale. 
Après un petit tour de chauffe presque parfait aux municipales,  Quivousavez ne lui aura concédé que le bas de l'affiche aux régionales.
Quivousavez l'aura aussi écarté des responsabilités départementales à l'UMP.
Pour quelqu'un, à ses dires, fonctionnant au plus près des hautes sphères du très droitier pouvoir parisien, le chat est plutôt maigre.
Alors qu'il prévoyait de renvoyer dès le printemps un "universitaire local" à ses chères études, ne voilà-t-il pas qu'on le réclamerait au plus haut niveau.
Loin de mesurer l'énorme perte qu'allait procurer au département cette ascension fulgurante, il n'aura pas su résister aux sirènes. Cette décision le privera de l'ivresse d'une hypothétique victoire ou de l'amertume d'une vraisemblable déconvenue.
Il aura probablement considéré moins risqué de continuer à regarder la vie locale depuis un bureau parisien, plutôt que de s'y impliquer enfin  directement.
Pour les dernières élections cantonales de son histoire, le canton de Vic-en-Bigorre aurait enfin mérité un véritable débat Gauche-droite.
Un serait soulagé dit-on... mais à vaincre sans péril...

Un blog de chez nous...
D'un terroir des Pyrénées, à la porte de la Bigorre, entre Côteaux et Adour...
A l'initiative de plusieurs souhaitant faire vivre l'expression citoyenne et militante.
Parce que, ce n'est pas nouveau, les grands quotidiens nationaux traitent l'actualité en fonction de leur ligne...et des intérêts de leurs commanditaires.
La presse départementale et locale, elle, s'intéresse d'abord aux activités et aux institutions en place, sous-estimant peut-être le regard critique que vous portez parfois sur l'actualité.
Les portes de notre blog vous sont donc grandes ouvertes...
En ce qui nous concerne, citoyens engagés à Gauche, comptez sur nous pour faire savoir la différence entre la Gauche et la droite.
Au plan national, il y a tant à dire.
Au plan départemental, si l'identification de plusieurs est aisée, prenons garde aux appartenances ou aux déclarations d'intentions...Nous y reviendrons.
Chez nous, à Rabastens et son canton, certains ont pu se faire laborieusement élire en se réclamant, parfois, d'idées et de valeurs que l'on ne perçoit pas, loin s'en faut, dans leurs évolutions au quotidien. Plusieurs décisions récentes du conseil municipal le confirment. A lire prochainement dans ces colonnes.
Notre démarche de citoyens engagés à Gauche se veut avant tout constructive.
Au-delà de critiques objectives, nous saurons être une force de solutions et de propositions.
Pour que, concrètement, le futur ait un avenir...